L'agression thailandaise sur le Cambodge
Conflit Thaïlande et Cambodge: les ministres de la Défense vont se rencontrer
publié le 26/04/2011 à 10:54, mis à jour le 26/04/2011 à 13:51
Des soldats cambodgiens surveillent la frontière avec la Thaïlande, le 26 avril 2011 à Oddar Meanchey
afp.com
PHNOM DONGREK (Thaïlande) - Les ministres cambodgien et thaïlandais de la Défense vont se rencontrer très prochainement à Phnom Penh pour évoquer un cessez-le-feu, ont indiqué mardi les autorités cambodgiennes après cinq jours de combats à la frontière qui ont fait 13 morts.
A la suite d'une conversation téléphonique entre les deux hommes, "le ministre cambodgien de la Défense, Tea Banh, a accepté de rencontrer rapidement son homologue thaïlandais (Prawit Wongsuwon) pour discuter d'un cessez-le-feu", a indiqué le ministère cambodgien de la Défense dans un communiqué.
Les autorités thaïlandaises ont confirmé que des contacts avaient été pris entre les deux hommes.
"Nous aurons une occasion de le faire et il n'y aura pas de problème", a indiqué Prawit, en estimant que la situation allait se calmer "d'ici à quelques jours".
Le conflit, le plus intense de l'histoire récente entre les deux pays, s'est étendu géographiquement mardi avec des combats sur un second front, à quelque 150 kilomètres du lieu des affrontements des derniers jours.
Les échanges à l'arme lourde ont éclaté à la mi-journée à proximité du temple de Preah Vihear, des ruines du XIe siècle classées au patrimoine mondial de l'Unesco et autour duquel les militaires s'étaient déjà affrontés en février.
"Ils nous ont tiré dessus les premiers", a affirmé un officier cambodgien sur le terrain, joint par l'AFP au téléphone.
L'échange a duré une trentaine de minutes, a confirmé de son côté le colonel Prawit Hookaew, porte-armée de l'armée pour la zone nord-est de la Thaïlande. "Ils ont fait usage d'artillerie et nous avons répondu", a-t-il ajouté.
Ce nouvel incident confirme l'échec de la diplomatie depuis la reprise des hostilités vendredi, le long d'une frontière jamais clairement délimitée.
Les combats avaient éclaté vendredi en pleine jungle, dans une zone qui abrite deux temples de moindre importance, appelés Ta Kwai et Ta Muen en thaïlandais, Ta Krabei et Ta Moan en khmer.
Des dizaines de milliers de civils ont été déplacés de part et d'autres, après avoir espéré en vain que le fragile cessez-le-feu, obtenu en février après une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sujet, soit consolidé sur le plan politique.
Par AFP
Les autorités thaïlandaises ont confirmé que des contacts avaient été pris entre les deux hommes.
"Nous aurons une occasion de le faire et il n'y aura pas de problème", a indiqué Prawit, en estimant que la situation allait se calmer "d'ici à quelques jours".
Le conflit, le plus intense de l'histoire récente entre les deux pays, s'est étendu géographiquement mardi avec des combats sur un second front, à quelque 150 kilomètres du lieu des affrontements des derniers jours.
Les échanges à l'arme lourde ont éclaté à la mi-journée à proximité du temple de Preah Vihear, des ruines du XIe siècle classées au patrimoine mondial de l'Unesco et autour duquel les militaires s'étaient déjà affrontés en février.
"Ils nous ont tiré dessus les premiers", a affirmé un officier cambodgien sur le terrain, joint par l'AFP au téléphone.
L'échange a duré une trentaine de minutes, a confirmé de son côté le colonel Prawit Hookaew, porte-armée de l'armée pour la zone nord-est de la Thaïlande. "Ils ont fait usage d'artillerie et nous avons répondu", a-t-il ajouté.
Ce nouvel incident confirme l'échec de la diplomatie depuis la reprise des hostilités vendredi, le long d'une frontière jamais clairement délimitée.
Les combats avaient éclaté vendredi en pleine jungle, dans une zone qui abrite deux temples de moindre importance, appelés Ta Kwai et Ta Muen en thaïlandais, Ta Krabei et Ta Moan en khmer.
Des dizaines de milliers de civils ont été déplacés de part et d'autres, après avoir espéré en vain que le fragile cessez-le-feu, obtenu en février après une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sujet, soit consolidé sur le plan politique.
Par AFP
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